
Il y a des instants comme ceux-là, où tout devient intemporel, rien ne vous affecte plus que l'ambiance du moment, et votre esprit devient si agile et léger, que le moindre paysage se transforme en un livre ouvert, une bible du vivant.
L'oeil se sait implicitement porté vers un horizon qui ne dit rien au premier abord mais laisse inévitablement le regard se concentrer sur l'essence même du monde.
Pourtant, rien n’est figé et tout peu basculer, inévitablement car cela est inscrit dans la notion même de l’ordre, intimement lié au chaos. L'être humain fait défaut à ces lieux qu'il façonne, sanctuarisés ou bien désaffectés.









